CitationSelon nos prévisions, la reprise de la consommation des ménages de +0,9% aurait lieu au second semestre, malgré des gains de pouvoir d'achat déjà présents et résultant de la modération de l'inflation (+2,7% au premier trimestre après +3,0%), et de la hausse des salaires (+5,3% après -0,6%). Par ailleurs, la contraction de la consommation publique résulte en partie des mesures de consolidation d'un montant de 17 milliards d'euros (0,4% du PIB), évoquées dans notre hebdomadaire du 3 mai.
L'économie a crû de +0,2% au premier trimestre 2024, selon l'Institut de statistiques allemand, après une contraction de -0,5% au quatrième trimestre 2023. L'activité économique a été stimulée par la construction (en hausse de +2,7% après une baisse de -1,9%) et les exportations (+1,1% après -0,9%). En revanche, le PIB a été freiné par l'investissement productif (-0,2% après -4,0%), la consommation des ménages (-0,4% après +0,4%), et la consommation publique (-0,4% après +0,6%). Dans l'ensemble, la formation brute de capital fixe a augmenté de +1,2% (après -2,1%). La balance commerciale a enregistré un excédent de +5,6% du PIB (après +5,0%), tandis que les importations ont augmenté de +0,6% (après +1,6%).
L'économie a crû de +0,2% au premier trimestre 2024, selon l'Institut de statistiques allemand, après une contraction de -0,5% au quatrième trimestre 2023. L'activité économique a été stimulée par la construction (en hausse de +2,7% après une baisse de -1,9%) et les exportations (+1,1% après -0,9%). En revanche, le PIB a été freiné par l'investissement productif (-0,2% après -4,0%), la consommation des ménages (-0,4% après +0,4%), et la consommation publique (-0,4% après +0,6%). Dans l'ensemble, la formation brute de capital fixe a augmenté de +1,2% (après -2,1%). La balance commerciale a enregistré un excédent de +5,6% du PIB (après +5,0%), tandis que les importations ont augmenté de +0,6% (après +1,6%).
Les chiffres du PIB reflètent en partie l'expansion de la production industrielle de +0,3% au premier trimestre (après -1,3%), particulièrement des branches intensives en énergie (+4,8% après -2,0%), du secteur de la construction (+3,9% après -3,8%), et plus généralement de l'industrie manufacturière (+0,8% après -2,2%), que nous analysions plus en détail dans notre hebdomadaire du 17 mai. Selon nos prévisions, la reprise de la consommation des ménages de +0,9% aurait lieu au second semestre, malgré des gains de pouvoir d'achat déjà présents et résultant de la modération de l'inflation (+2,7% au premier trimestre après +3,0%), et de la hausse des salaires (+5,3% après -0,6%). Par ailleurs, la contraction de la consommation publique résulte en partie des mesures de consolidation d'un montant de 17 milliards d'euros (0,4% du PIB), évoquées dans notre hebdomadaire du 3 mai.
Dans nos prévisions, l'activité économique enregistrerait une faible croissance de +0,1% en 2024, sur la base d'une hausse de la consommation des ménages (+1,0%), d'une consommation publique plus élevée (+0,9%), et d'exportations plus importantes (+1,7%), en raison d'une amélioration modérée des conditions économiques des principaux partenaires commerciaux. Cependant, des importations plus importantes (+2,3%) maintiendraient le solde de la balance commerciale à +4,3% du PIB. L'investissement diminuerait de -1,1%, porté par une contraction des investissements productifs et des investissements dans la construction de -1,5%. Les ménages bénéficieraient de gains de pouvoir d'achat, dus à la combinaison d'une forte croissance des salaires nominaux (prévue par les négociations collectives) et d'une baisse de l'inflation. La modération de la croissance des prix à la consommation à +2,6% serait soutenue par l'atténuation des pressions sur les prix de l'énergie et la faiblesse de la demande. Une activité économique plus faible entraînerait une hausse du taux de chômage à 3,2% au premier semestre 2024 avant de retomber à 3,1% au second semestre, une nouvelle augmentation depuis le point bas de 2,9% enregistré au premier trimestre 2023.