[PAGE_1]Cap sur les États-Unis[/PAGE_1]
[PAGE_1]La Chine cède sa place de premier importateur de produits sud-coréens[/PAGE_1]
[PAGE_2]La Chine demeure le partenaire commercial principal de la Corée du Sud[/PAGE_2]
[PAGE_2]Une tendance lourde à la réorientation des IDE[/PAGE_2]
[PAGE_3]De l'importance d'éviter une trop grande dépendance[/PAGE_3]
[PAGE_3]Trouver l'équilibre dans un contexte de tension[/PAGE_3]
[PAGE_4]Comment la Corée du Sud peut-elle poursuivre son ouverture commerciale ?[/PAGE_4]

La Corée du Sud et les États-Unis partagent des intérêts nationaux essentiels et un ennemi commun, la Corée du Nord. Ce rapprochement permet aussi à la Corée de limiter sa dépendance à la Chine. Cependant, les tensions géopolitiques croissantes entre la Chine et les États-Unis, ainsi que l'incertitude liée aux élections américaines de 2024 et leurs potentielles répercussions sur la politique étrangère et commerciale, incitent la Corée du Sud à diversifier ses partenaires commerciaux et à chercher une troisième voie, un équilibre entre ces deux puissances rivales, bien difficile à trouver. 

 

La Corée du Sud, alliée historique des États-Unis depuis son indépendance, avait connu une phase de rapprochement commercial intense avec la Chine depuis le début des années 2000. S'appuyant sur un modèle exportateur performant et bénéficiant d'une avance technologique certaine, les entreprises sud-coréennes s'étaient imposées dans les chaînes de valeur chinoises. La montée des tensions sino-américaines, le ralentissement économique de la Chine ainsi que le changement de présidence en Corée du Sud alimentent depuis deux ans une réorientation des flux de marchandises et d'investissements vers les États-Unis, qui sont redevenus le premier client du pays depuis le début de l'année.