[PAGE_1]Le change flexible, du narratif à la réalité[/PAGE_1]
[PAGE_2]Le décrochage des anticipations[/PAGE_2]
[PAGE_2]D'où viennent les déséquilibres externes structurels ?[/PAGE_2]
[PAGE_3]Les fuites de capitaux ont révélé un modèle de financement extérieur difficile à soutenir[/PAGE_3]
[PAGE_4]En 2023, l'attente du moment propice[/PAGE_4]
[PAGE_5]Le pari du FMI adossé au Golfe[/PAGE_5]
[PAGE_5]Quels sont les risques qui pèsent sur cette confiance retrouvée ?[/PAGE_5]
[PAGE_6]Ce qu'il faut suivre ?[/PAGE_6]

Laure DE NERVO

La transition vers un système de change flexible est la clé de voute de la sortie de crise mais elle ne sera pas suffisante sans la construction d'un modèle économique plus solide, qui ancrera les anticipations des investisseurs dans le long terme.
Par ailleurs, la question n'est pas seulement d'avoir un change flexible, mais aussi de limiter les effets de cette flexibilité sur une société égyptienne paupérisée, sans épuiser les dernières ressources budgétaires.

Laure
 
DE NERVO
Economiste

L'économie égyptienne, bien qu'affaiblie, se relève de deux ans de crise de liquidité extérieure. Cette crise rappelle à quel point un pays endetté et dépendant de financements externes est vulnérable à la confiance des investisseurs. Grâce aux importants financements des Émirats et du FMI, le risque de liquidité a fortement diminué. Mais il ne s'agit pas d'un blanc-seing de confiance à long terme. Il est donc essentiel de rappeler l'histoire récente du taux de change pour poser les enjeux économiques des années à venir.