[PAGE_1]Une croissance encore robuste qui surprend quelque peu[/PAGE_1]
[PAGE_2]La croissance est de nouveau tirée par le commerce extérieur(surprise !)[/PAGE_2]
[PAGE_2]Une demande intérieure qui patine, contrairement aux anticipations[/PAGE_2]
[PAGE_2]Des révisions à la hausse sur le passé récent et un acquis de croissance élevé[/PAGE_2]
[PAGE_3]Une croissance qui devrait donc être plus élevée que prévu en 2024[/PAGE_3]
CitationL'acquis de croissance pour 2024 à l'issue du premier semestre est très proche de notre prévision de croissance annuelle (1,1%), qui devrait donc être aisément atteinte. Cet acquis est d'ailleurs supérieur de 0,2 point à celui qui résultait de notre dernière prévision. Ainsi, à scénario inchangé sur la suite de l'horizon de prévision, les chiffres de croissance du deuxième trimestre 2024 et les révisions de l'Insee sur le passé conduiraient à réhausser sensiblement la prévision de croissance annuelle pour 2024 (+0,3 point à 1,4%). La prévision pour 2025 serait inchangée, à 1,3%.
Au deuxième trimestre 2024, le PIB augmente de 0,3% t/t en volume d'après la première estimation de l'Insee, comme le trimestre précédent. Le commerce extérieur est de nouveau le moteur de la croissance, tandis que la demande intérieure y contribue légèrement.
La demande intérieure (hors stocks) est tirée par une légère hausse des dépenses de consommation totales, bien que celles des ménages soient stables, et le léger rebond de l'investissement.
Le chiffre de croissance trimestrielle est révisé à la hausse de 0,1 point à la fois au quatrième trimestre 2023 (à 0,4%) et au premier trimestre 2024 (à 0,3%), en raison d'une révision de la contribution du commerce extérieur.
Le chiffre de croissance du deuxième trimestre est légèrement supérieur à notre prévision (+0,2% dans notre scénario récemment publié). L'acquis de croissance pour 2024 à l'issue du deuxième trimestre s'élève à +1%, ce qui est proche de notre prévision annuelle (+1,1%) qui devrait donc être aisément atteinte.
La publication de l'Insee devrait donc conduire à une révision en hausse de notre prévision de croissance pour 2024 à la rentrée. Il convient toutefois de rester prudent, en particulier compte tenu de l'incertitude politique et de son effet sur la confiance des agents, même si l'impact sur la croissance pourrait être limité. Il faudra donc suivre de près les prochains indicateurs de conjoncture.
