[PAGE_1]Une hausse de l'activité plus importante qu'anticipé[/PAGE_1]
[PAGE_2]La production est de nouveau en légère hausse[/PAGE_2]
[PAGE_2]Une nouvelle petite déception du côté des dépenses de consommation[/PAGE_2]
[PAGE_2]L'investissement poursuit inexorablement son repli[/PAGE_2]
[PAGE_3]Bis repetita : le commerce extérieur lèse la croissance, les variations de stocks la soutiennent[/PAGE_3]
[PAGE_3]La croissance pourrait toujours s'établir à 0,6% en 2025[/PAGE_3]
CitationL’acquis de croissance pour l’année 2025 à l’issue du deuxième trimestre s’élève à 0,5%, un peu supérieur à celui de 0,4% issu de notre dernière prévision. Cela pourrait constituer une bonne nouvelle pour la croissance annuelle par rapport à notre prévision de juin (+0,6%), mais c’est sans compter sur un potentiel contrecoup à venir sur les variations de stocks et les effets de droits de douane sur les exportations à destination des États-Unis un peu plus élevés que ceux qui avaient été intégrés dans le scénario. Suite à l’accord récemment annoncé, le taux "universel" sera de finalement 15% pour l’Union européenne, contre une hypothèse de 10% retenue dans le scénario en juin.
Au deuxième trimestre 2025, le PIB en volume accélère modérément, à +0,3% en variation trimestrielle, d’après la première estimation de l’Insee. La légère hausse de l’activité de 0,1% au premier trimestre est par ailleurs confirmée.
La demande intérieure finale hors stocks est atone : la consommation des ménages augmente faiblement et l’investissement total se replie de nouveau. Le commerce extérieur pèse de nouveau sur l’activité, et ce malgré le léger rebond des exportations, en raison de l’accélération des importations. Les variations de stocks contribuent de nouveau fortement à la croissance ce trimestre.
La croissance au deuxième trimestre est supérieure à la prévision de notre scénario publié au début de l’été. L’acquis de croissance pour l’année 2025 à l’issue du deuxième trimestre est ainsi supérieur de 0,1 point à celui issu de notre scénario.