[PAGE_1]Une atonie de l'activité qui ne nous surprend pas[/PAGE_1]
[PAGE_2]Un léger ralentissement des dépenses de consommation[/PAGE_2]
[PAGE_2]L'investissement se replie très légèrement[/PAGE_2]
[PAGE_2]Au total, une demande intérieure (hors stocks) qui reste dynamique[/PAGE_2]
[PAGE_2]Le commerce extérieur et les variations de stocks pèsent sur la croissance[/PAGE_2]
[PAGE_3]Une croissance qui s'établit comme prévu à 1,1% en 2024[/PAGE_3]

Marianne PICARD

Le chiffre de croissance trimestrielle du troisième trimestre 2024 n’est pas révisé par l’Insee (à 0,4%), tandis que celui du deuxième trimestre est révisé légèrement à la hausse (à 0,3%), et celui du premier trimestre un peu à la baisse (à 0,1%). Le chiffre de croissance du quatrième trimestre est très légèrement inférieur à la prévision de notre scénario récemment publié. La croissance annuelle pour 2024 correspond toutefois exactement à celle que nous avions prévue, tout comme l’acquis de croissance pour l’année 2025 à l’issue de l’année 2024 (qui est faible), compte tenu des révisions de l’Insee.

Marianne
 
PICARD
Economiste

Au quatrième trimestre 2024, le PIB en volume diminue légèrement, à -0,1% en variation trimestrielle d’après la première estimation de l’Insee, après +0,4% le trimestre précédent. Cette légère baisse de l’activité est liée au contrecoup de l’effet des Jeux olympiques et paralympiques de Paris (JOP) qui avaient dopé l’activité au troisième trimestre.

Les dépenses de consommation restent dynamiques, malgré le contrecoup des JOP, tandis que l’investissement se replie légèrement. Le commerce extérieur pèse sur l’activité, en raison du léger repli des exportations et d’une hausse des importations. Les variations de stocks pèsent aussi quelque peu sur l’activité ce trimestre.