CitationLe processus de désinflation amorcé en fin d'année se poursuit, avec un niveau général des prix qui s'est stabilisé à +0,8% en février 2024 par rapport à février 2023. Les tendances observées demeurent globalement les mêmes au cours des deux derniers mois. La baisse des prix de l'énergie, aussi bien réglementés que non réglementés, se maintient respectivement à -18,6% et -17,2%. La baisse touche également le secteur des biens, dont les prix enregistrent un recul pour le quatrième mois consécutif, à - 0,7%. Du côté des biens alimentaires, la détente semble amorcée avec un ralentissement des prix des produits alimentaires non transformés passant de 7,5% en janvier à 4,5% en février.
La confiance des consommateurs a continué de s'affermir au cours du mois de février, atteignant son niveau le plus élevé depuis juin 2023. Le regain d'optimisme des ménages est en grande partie imputable à une amélioration de la perception de leur situation financière, en ligne avec les évolutions récentes aussi bien du marché du travail que de l'inflation. Néanmoins, ils restent davantage préoccupés par la dégradation de la situation économique en Italie.
La confiance des consommateurs a continué de s'affermir au cours du mois de février, atteignant son niveau le plus élevé depuis juin 2023. Le regain d'optimisme des ménages est en grande partie imputable à une amélioration de la perception de leur situation financière, en ligne avec les évolutions récentes aussi bien du marché du travail que de l'inflation. Néanmoins, ils restent davantage préoccupés par la dégradation de la situation économique en Italie.
En effet, le processus de désinflation amorcé en fin d'année se poursuit, avec un niveau général des prix qui s'est stabilisé à +0,8% en février 2024 par rapport à février 2023. Les tendances observées demeurent globalement les mêmes au cours des deux derniers mois. La baisse des prix de l'énergie, aussi bien réglementés que non réglementés, se maintient respectivement à -18,6% et -17,2%. La baisse touche également le secteur des biens, dont les prix enregistrent un recul pour le quatrième mois consécutif, à - 0,7%. Du côté des biens alimentaires, la détente semble amorcée avec un ralentissement des prix des produits alimentaires non transformés passant de 7,5% en janvier à 4,5% en février. L'inflation sous-jacente se rapproche également de la cible de 2%, à 2,4% en février. L’impact sur le panier des ménages commence également à être plus tangible, avec une nette réduction de l'inflation pour les produits à forte fréquence d'achat qui passe sous les 3%.
Les nouvelles restent également encourageantes du côté du marché du travail, malgré une contraction de l'emploi en février, principalement due à une diminution des travailleurs temporaires et indépendants. Le taux de chômage est resté stable à 7,2% et le nombre d'actifs inoccupés a baissé. La baisse de l'emploi au cours du mois a été compensée par la réduction du nombre d'actifs de 0,5%, entraînant ainsi une légère baisse du taux d'emploi de 0,1 point de pourcentage, à 61,8%. Sur les trois derniers mois, le marché du travail reste néanmoins en expansion, avec une croissance de l'emploi cumulée de 0,4%, pour un total de 90 000 employés supplémentaires. Bien que l'emploi marque le pas pour la première fois depuis juillet 2023, il reste cependant trop tôt pour déterminer si le mois de février représente un point d'inflexion dans la dynamique du marché du travail.
La situation des ménages contraste avec celle des entreprises. En février, le climat de confiance des entreprises a montré des signes de fléchissement, particulièrement dans les secteurs de la construction et du commerce de détail. La confiance dans l'industrie reste quant à elle à un niveau relativement bas et masque des dynamiques contrastées, avec une amélioration dans le secteur des biens de consommation et une dégradation dans les biens d'équipement. Dans les services, le recul de l'indicateur est imputable au repli dans les services touristiques.
Deux dynamiques semblent se dessiner en ce début d'année. D'un côté, une amélioration à la fois de la confiance mais aussi des conditions des ménages avec une baisse des pressions inflationnistes et un marché du travail encore résistant et, de l'autre, un environnement productif dégradé qui fait face à une faiblesse de la demande aussi bien pour l'industrie que pour la construction. Ces dynamiques confirment dans les grandes lignes les hypothèses sous-jacentes au scénario Italie présenté en janvier avec une consolidation de la consommation et un cycle toujours en recul de l’investissement, pénalisé aussi bien par des conditions financement peu accommodantes que par un ralentissement de la demande.