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  3. Royaume-Uni – Scénario 2024-2025 : une reprise fragile plus tard cette année
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Panorama global
Royaume-Uni
Europe Occidentale

Royaume-Uni – Scénario 2024-2025 : une reprise fragile plus tard cette année

16 janvier 2024
 - 
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Publication ECO
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Nos experts

Contacts / Experts
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Slavena NAZAROVA
Prénom
Slavena
 
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NAZAROVA
Economiste
Sommaire
1. Synthèse

2. Dernières évolutions conjoncturelles

3. La trame de notre scénario
Contacts / Experts
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Slavena NAZAROVA
Citation

La BoE devrait être suffisamment confiante pour commencer à baisser ses taux en août 2024, un an après sa dernière hausse. Cette décision serait justifiée par un contexte de croissance faible, de recul des tensions sur le marché du travail et de poursuite de la décélération de l'inflation au cours du premier semestre 2024. Notre scénario retient deux baisses des taux de 25 points de base chacune au second semestre 2024, puis quatre en 2025.

 

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Slavena
 
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NAZAROVA
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Intitulé de poste
Economiste
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Après un léger repli du PIB au troisième trimestre (-0,1% en variation trimestrielle), provoqué par une nette baisse de la consommation privée et de l'investissement, nous anticipons une stabilisation de l'activité au quatrième trimestre au regard de l'amélioration des enquêtes auprès des entreprises, suivie par une croissance positive mais faible début 2024. La désinflation surprend positivement et les taux des obligations d'État baissent. Même si le risque de récession continue de planer sur l'économie britannique, la probabilité d'un tel scénario à court terme semble avoir diminué. 

Corps

Le principal frein à la croissance tient à l'effet retardé du resserrement passé de la politique monétaire : selon la Banque d'Angleterre (BoE), plus de la moitié de l'impact de la politique monétaire passée doit encore se répercuter sur l'économie réelle. Un délai plausible car, au regard des épisodes passés de resserrement monétaire, la part plus importante des emprunts immobiliers à taux fixe ralentit la répercussion de l'évolution des taux hypothécaires sur le revenu disponible des ménages. Le niveau élevé des taux d'intérêt pèsera sur la consommation des ménages, l'investissement et les créations d'emplois. En retour, la faiblesse de la demande atténuera progressivement les pressions inflationnistes domestiques dans le courant de l'année. Selon notre scénario, l'inflation devrait s'approcher de la cible de 2% au deuxième trimestre 2024 ce qui devrait inciter la BoE à amorcer sa baisse de taux au plus tard en août 2024. Toutefois, en raison de l'étroitesse du marché du travail domestique et du contexte géopolitique incertain, les risques inflationnistes restent orientés à la hausse. 

Le niveau élevé de coûts de financement pèse sur la confiance des consommateurs. Les ménages ont augmenté leur taux d'épargne (10,3% au troisième trimestre), malgré l'augmentation des revenus disponibles réels, probablement en prévision d'un alourdissement du service de la dette dans les mois à venir. Les ménages devraient rester prudents à court terme sur fond de politique monétaire (et budgétaire) restrictive. Néanmoins, la poursuite d'une croissance solide de leurs revenus réels devrait permettre à la consommation privée de résister et de croître légèrement en 2024. Certes, avec le recul des anticipations d'inflation et la baisse de la demande de main-d'œuvre, la croissance des salaires dans le secteur privé devrait continuer de se modérer dans les mois à venir. Toutefois, les pressions haussières sur les salaires resteront fortes (la BoE prévoit une croissance des salaires du secteur privé de l'ordre de 5 à 6% cette année) en raison des facteurs structurels qui ont provoqué une remontée du taux d'équilibre du chômage : le Brexit, les problèmes post-Covid tels que les maladies de longue durée chez les personnes inactives, l'inadéquation des compétences des demandeurs d'emploi avec les besoins de l'économie. En outre, les réductions d'impôts annoncées dans l'Autumn statement (principalement des réductions des cotisations sociales payées par les salariés et par les indépendants) ainsi que la hausse de 10% du salaire minimum prévue pour avril 2024 compenseront, en partie, l'augmentation de la fiscalité engendrée par le gel des seuils d'imposition. De plus, le gouvernement annoncera sans doute des baisses d'impôts supplémentaires dans son budget du 6 mars 2024 sur fond de campagne électorale. Les élections générales devraient se tenir au second semestre 2024 (probablement à l'automne), comme indiqué récemment par le Premier ministre, Rishi Sunak, même s'il n'a pas exclu le mois de mai comme possibilité. Le parti travailliste reste largement en tête des intentions de vote, avec une marge d'avance confortable.   

L'investissement, résidentiel en particulier mais aussi productif, continuera de peser sur la croissance. Alors que les incitations fiscales ont stimulé l'investissement des entreprises en début d'année, la décision du chancelier de rendre permanente la déduction de la totalité du capital (full expensing) pour les investissements éligibles dans de nouvelles installations ou de nouvelles machines devrait se traduire par une baisse à court terme de l'investissement, puisque l'incitation à anticiper les investissements a été supprimée. En outre, l'inflation poursuivant sa baisse dans les prochains mois, les taux d'intérêt réels devraient continuer d'augmenter. Enfin, l'environnement politique mondial restera incertain avec des élections aux États-Unis, un ralentissement de la croissance mondiale et même une possible récession aux États-Unis. 

 

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