Dans un environnement international toujours aussi anxiogène, les incertitudes demeurent, nombreuses et multiformes. Néanmoins, en espérant déjà que celles qui émanent de la politique économique américaine se calment (et qu’a minima les droits de douane se stabilisent), le cap du scénario est maintenu. Il se caractérise notamment par un ralentissement sans récession aux États-Unis, suivi d’une...

Un contexte anxiogène, quelques résistances inédites. Union européenne : le risque de pauvreté se stabilise tandis que le revenu médian s'accroît. France : l'Insee prévoit une croissance inférieure de moitié à celle de la zone euro cette année. Italie : reprise des transactions immobilières au T1.

Dans un contexte de forte incertitude, la croissance italienne a surpris à la hausse en ce début d'année. La deuxième estimation de l'Istat confirme une hausse du PIB de 0,3% au T1, soit sa meilleure performance depuis 2022.

Les statistiques économiques publiées pour le mois d'avril ont été globalement plus mauvaises qu'anticipé : contraction du PIB, accroissement du déficit commercial, hausse du taux de chômage et envolée de l'inflation des prix à la consommation.

La Banque de France a publié mercredi 11 juin ses nouvelles projections macro-économiques. Par rapport à ses projections intermédiaires de mars, elle révise à la baisse ses prévisions de croissance ainsi que d'inflation pour la France à horizon 2027. L'institution revoit également en baisse ses prévisions de taux de chômage en 2025 et 2026, ce qui peut paraître paradoxal à première vue, mais qui s...

Aux inquiétudes sur la guerre commerciale succède l’escalade des tensions au Moyen-Orient. UE : l’excédent commercial en biens vis-à-vis du reste du monde se normalise en avril. France : la Banque de France revoit en baisse sa prévision de croissance et d’inflation d’ici 2027. Allemagne : bon début d’année, mais la reprise reste reportée à 2026. Espagne : immobilier, accélération confirmée du cycle...

Optimisme des marchés dans un contexte pourtant toujours trouble. Zone euro : la croissance fortement révisée à la hausse au T1 2025. Italie : une croissance à contre-courant. Allemagne : l’industrie en reprise, les services en chute en mai. Corée du Sud : l’élection de Lee Jae-myung signe-t-elle la fin de la crise politique ?

Le ralentissement est désormais clair et les risques baissiers sur l'activité s'accumulent ; l'inflation tend certes à se replier mais reste un peu élevée au regard de l'affaiblissement de la croissance. Alors que la politique budgétaire est contrainte, le potentiel de baisse des taux d'intérêt n'est pas épuisé mais limité.

Le 8 mai dernier, à la date du 80e anniversaire de la Victoire de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et le Royaume-Uni ont signé un accord « historique » sur un partenariat économique, the US-UK Economic Prosperity Deal (EPD). Il s'agit du premier accord bilatéral sur les droits de douane conclu par l'administration Trump depuis son « Liberation day ».

Dans ses prévisions économiques de printemps, la Commission européenne a abaissé ses projections de croissance pour la zone euro. Elle prévoit une croissance pour la zone euro de 0,9% en 2025 et de 1,4% en 2026, alors qu’elle tablait sur 1,3% en 2025 et 1,6% en 2026 lors de son exercice de novembre 2024.