Les produits locaux et régionaux peuvent-ils rester longtemps le moteur des ventes alimentaires ? Devenus de véritables produits d'appel pour les GSA, ils s'inscrivent désormais en concurrence frontale avec le bio, en perte de vitesse. Les allégations locales s'avèrent en effet plus consensuelles, peu encadrées et reposant sur la croyance qu'un tel produit est forcément de qualité, éthique et bon pour la santé. Derrière la façade dorée de ce marché, distributeurs et marques affrontent plusieurs difficultés. Dans ce contexte chahuté pour la filière alimentaire, comment évolueront les ventes de produits locaux et régionaux d'ici 2024 ? Et quelles sont les stratégies de conquête des industriels et acteurs de la grande distribution pour se renforcer autour du local ou du made in France ?
CitationEn France, la tradition du sandwich est bien implantée : près de 80% des Français mangent en moyenne un sandwich par semaine, avec une préférence pour une version froide, et une dégustation au moment du déjeuner. Beaucoup de Français ont une nette préférence pour la baguette comme pain à sandwich. Le classique dans l’Hexagone, c’est le jambon-beurre, indétrônable jusqu’à assez récemment dans le cœur des français.
La baisse de l’inflation peut-elle soutenir la consommation ?
Le recul de l’inflation devrait permettre d’éviter un effondrement de la consommation des ménages dans les trimestres à venir. Toutefois, l’inflation reste trop élevée et le revenu réel des ménages devrait se dégrader en 2023. Contrairement à 2022 avec la loi pouvoir d’achat, il ne devrait pas y avoir de coup de pouce au revenu des ménages et alors que l’inflation recule progressivement, les versements de primes qui ont soutenu le revenu en fin d’année 2022 pourraient ne pas être aussi abondants en 2023.
De plus, les ménages restent très prudents et continuent d’afficher une forte préférence pour l’épargne. Malgré un recul du pouvoir d’achat au premier trimestre, le taux d’épargne des ménages est resté très élevé, supérieur à 18%, alors qu’il évoluait plutôt autour de 15% avant la pandémie, signe que les ménages restent récalcitrants à l’idée de piocher dans le surplus d’épargne accumulé ces dernières années (à l’exception des ménages les moins fortunés).
La consommation de biens en volume est en net recul, mais la consommation de services semble se maintenir jusqu’à présent, du fait notamment d’une inflation plus modérée.
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La consommation des manages en repli
Après s’être contractée au T4 2022, la consommation des ménages n’a pas rebondi et est restée stable au T1 2023, à un niveau toujours inférieur à celui du T4 2019, avant la pandémie de Covid-19.
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Croissance du PIB et contribution
Au total, le commerce extérieur devrait contribuer positivement à la croissance du PIB en 2023, après une contribution nettement négative en 2022.
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Les produits locaux et régionaux peuvent-ils rester longtemps le moteur des ventes alimentaires ? Devenus de véritables produits d'appel pour les GSA, ils s'inscrivent désormais en concurrence frontale avec le bio, en perte de vitesse. Les allégations locales s'avèrent en effet plus consensuelles, peu encadrées et reposant sur la croyance qu'un tel produit est forcément de qualité, éthique et bon pour la santé. Derrière la façade dorée de ce marché, distributeurs et marques affrontent plusieurs difficultés. Dans ce contexte chahuté pour la filière alimentaire, comment évolueront les ventes de produits locaux et régionaux d'ici 2024 ? Et quelles sont les stratégies de conquête des industriels et acteurs de la grande distribution pour se renforcer autour du local ou du made in France ?